06 fevereiro, 2019

(Relembrando mais um 6 de Fevereiro de 1945)

VIENNE LA NUIT

Vienne la nuit, que je m'embarque
Loin des murs que fait ma prison.
Elle suffit pour qu'ils s'écartent,
Je retrouve mes horizons.
Que m'importe si l'on me parque,
La Nuit abat toutes cloisons.

Avec la nuit je me promène
Sous le soleil des jours anciens.
Je ne vois plus ce qui m'enchaîne,
Le sommeil brise le destin :
Voici la mer, voici la Seine,
Voici les fraîches joues des miens.

Comme dans les camps d'Allemagne,
Chaque nuit, ô Nuit, tu reviens
Me rendre tout ce qu'on éloigne.
Je ferme les yeux sous tes mains,
Je m'embarque, tu m'accompagnes,
Me caresses jusqu'au matin.

Ô Nuit, ô seul trésor pareil
Pour l'homme libre ou le proscrit,
Je t'ai donc retrouvée, merveille,
Après trois ans te revoici !
Je me rends à ton cher soleil,
Enlève-moi comme jadis.

Sur la paille où sont les soldats,
Tu m'apportais les mêmes songes
Qu'aux heureux dont je n'étais pas.
Aujourd'hui, vers toi je replonge,
Ô secourable, ô toujours là,
Ô Nuit qui n'as pas de mensonges.


"Un intellectuel n'est pas moins, mais plus responsable qu'un autre. Il est un incitateur. Il est un chef au sens le plus fort. (...) Un intellectuel n'a pas plus de titres à l'indulgence; il en a moins, parce qu'il est plus informé, plus capable d'esprit critique, donc plus coupable. Les paroles d'un intellectuel sont des flèches, ses formules sont des balles! Il a le pouvoir de transformer l'esprit public. (...) Quand vient l'heure de la justice, il doit payer." De Gaulle a propósito da comutação da pena de morte a Robert de Brasillach (citado por Alain Peyrafitte, 1997)

"Les mots sont comme des pistolets chargés, puisque les mots tuent, il est légitime que leurs auteurs soient tués." JP.Sartre 1945 dans le procès de Brasillach

Quando chegar a hora da justiça não esqueceremos estas palavras!

20 janeiro, 2019

Luís Fernandes (1947-13 de Janeiro-2019)

Conhecemo-nos na Ordem Nova, envergámos a camisa azul, conquistámos Madrid, mantivemo-nos depois do fim, sob a égide do Condestável prestámos juramento, os anos passaram mas continuámos fiéis ao Ideal.
Partiste demasiado cedo! Até sempre!
Para ti, os versos do Rodrigo Emílio:

Matilhas de várias tribos
quiseram calar-me o canto,
a troco de alguns recibos
no valor não sei de quanto.

Pus-me a pensar em Camões...;
no que diria o Mishima...
- E, a cifras e cifrões,
opus rima atrás de rima.

Se a mesma teia de aranha
tolheu o Ezra Pound,
- nesse caso, pois que venha
de lá o último round!

Mudo não fico; nem mudo
de alma, e pele, até ao fim.
Podem privar-me de tudo,
que não me privam de mim!


 
 
Wenn alle untreu werden, so bleiben wir doch treu...