(Relembrando mais um 6 de Fevereiro de 1945)
VIENNE LA NUIT
Vienne la nuit, que je m'embarque
Loin des murs que fait ma prison.
Elle suffit pour qu'ils s'écartent,
Je retrouve mes horizons.
Que m'importe si l'on me parque,
La Nuit abat toutes cloisons.
Avec la nuit je me promène
Sous le soleil des jours anciens.
Je ne vois plus ce qui m'enchaîne,
Le sommeil brise le destin :
Voici la mer, voici la Seine,
Voici les fraîches joues des miens.
Comme dans les camps d'Allemagne,
Chaque nuit, ô Nuit, tu reviens
Me rendre tout ce qu'on éloigne.
Je ferme les yeux sous tes mains,
Je m'embarque, tu m'accompagnes,
Me caresses jusqu'au matin.
Ô Nuit, ô seul trésor pareil
Pour l'homme libre ou le proscrit,
Je t'ai donc retrouvée, merveille,
Après trois ans te revoici !
Je me rends à ton cher soleil,
Enlève-moi comme jadis.
Sur la paille où sont les soldats,
Tu m'apportais les mêmes songes
Qu'aux heureux dont je n'étais pas.
Aujourd'hui, vers toi je replonge,
Ô secourable, ô toujours là,
Ô Nuit qui n'as pas de mensonges.
"Un intellectuel n'est pas moins, mais plus responsable qu'un autre. Il est un incitateur. Il est un chef au sens le plus fort. (...) Un intellectuel n'a pas plus de titres à l'indulgence; il en a moins, parce qu'il est plus informé, plus capable d'esprit critique, donc plus coupable. Les paroles d'un intellectuel sont des flèches, ses formules sont des balles! Il a le pouvoir de transformer l'esprit public. (...) Quand vient l'heure de la justice, il doit payer." De Gaulle a propósito da comutação da pena de morte a Robert de Brasillach (citado por Alain Peyrafitte, 1997)
"Les mots sont comme des pistolets chargés, puisque les mots tuent, il est légitime que leurs auteurs soient tués." JP.Sartre 1945 dans le procès de Brasillach
Quando chegar a hora da justiça não esqueceremos estas palavras!
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06 fevereiro, 2019
06 fevereiro, 2013
6 de Fevereiro (1934, 1945)
AUX MORTS DE FÉVRIER
Les derniers coups de feu continuent de briller
Dans le jour indistinct où sont tombés les nôtres.
Sur onze ans de retard, serai-je donc des vôtres ?
Je pense à vous ce soir, ô morts de Février.
5 février 1945
Robert Brasillach, Poèmes de Fresnes
22 fevereiro, 2010
In Memoriam - 6 de Fevereiro de 1945 (em 23 de Maio de 2008)
Mon pays m’a fait mal par ses routes trop pleines
Par ses enfants jetés sous les aigles de sang,
Par ses soldats tirant dans les déroutes vaines,
Et par le ciel de juin sous le soleil brûlant.
Mon pays m’a fait mal sous les sombres années,
Par les serments jurés que l’on ne tenait pas,
Par son harassement et par sa destinée,
Et par les lourds fardeaux qui pesaient sur ses pas
Mon pays m’a fait mal par tous ses doubles jeux,
Par l’océan ouvert aux noirs vaisseaux chargés,
Par ses marins tombés pour apaiser les dieux,
Par ses liens tranchés d’un ciseau trop léger.
Mon pays m’a fait mal par tous ses exilés,
Par ses cachots trop pleins, par ses enfants perdus,
Ses prisonniers parqués entre les barbelés,
Et tous ceux qui sont loin et qu’on ne connaît plus.
Mon pays m'a fait mal par ses villes en flammes,
Mal sous ses ennemis et mal sous ses alliés,
Mon pays m'a fait mal dans son corps et son âme,
Sous les carcans de fer dont il était lié.
Mon pays m’a fait mal par toute sa jeunesse
Sous des draps étrangers jetés aux quatre vents.
Perdant son jeune sang pour tenir les promesses
Dont ceux qui les faisaient, restaient insouciants.
Mon pays m’a fait mal par ses fosses creusées
Par ses fusils levés à l’épaule des frères,
Et par ceux qui comptaient dans leurs mains méprisées
Le prix des reniement au plus juste salaire.
Mon pays m’a fait mal par ses fables d’esclave,
Par ses bourreaux d’hier et par ceux d’aujourd’hui,
Mon pays m’a fait mal par le sang qui le lave,
Mon pays me fait mal. Quand sera-t-il guéri?
Robert Brasillach, Poèmes de Fresnes
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